Célébrer des Funérailles

« Ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; »

1 Corinthien 15:43

Notre mission

L’équipe funérailles a pour mission d’écouter, d’accompagner les personnes qui vivent un deuil, et d’aider à célébrer la Vie de la personne défunte.
Cette mission se vit en équipe, pour porter en Eglise la Vie des personnes, au nom du Christ, au nom de l’Eglise.

Devant la mort d’un être cher, nous éprouvons un choc émotionnel et nous sommes désemparés, ne sachant comment nous y prendre.

Préparer les funérailles qui doivent avoir lieu à l’église n’est pas une tâche ordinaire :

– contacter un prêtre,
– trouver une chorale,
– choisir les chants et les lectures bibliques,
– composer les prières pour le défunt

sont des démarches difficiles pour les familles en deuil.

L’Équipe Funérailles se propose de vous aider à préparer la célébration des funérailles de vos proches, avec vous.

L’Équipe des Funérailles

Les célébrations de funérailles sont une mission importante de la vie de l’Eglise. Lorsque le prêtre est retenu pour d’autres charges liées à son ministère, il peut déléguer des laïcs, formés, pour assurer la prière chrétienne des funérailles.

Les membres des équipes prennent leur mission très à cœur, en étant « des compagnons de douleur, un peu à l’image de Jésus cheminant avec les disciples sur la route d’Emmaüs ».

Ce service d’Eglise demande du temps, car il faut accueillir les familles dans l’épreuve, les écouter humblement pour tenter de leur apporter réconfort et espérance, préparer et animer la célébration.

Pour tous, ces moments sont très enrichissants, autant sur le plan personnel que spirituel.
« Cette mission est difficile, car recevoir et accompagner une famille dans le deuil, c’est entrer dans leur histoire, mais c’est aussi une mission très belle car les membres de l’équipe témoignent l’amour et la tendresse de Dieu. Ils portent cette mission dans la prière personnelle comme dans la prière liturgique pour ceux qui, en un moment de peine et d’espérance, comptent sur leur aide. »

Une équipe de funérailles a été créée dans les années 90 à l’initiative du père Jean-Vincent N’GOMA.

Elle se compose de laïcs, de religieuses et d’un groupe vocal. Les membres sont invités à participer à l’animation des funérailles, et présider la célébration des funérailles en l’absence du prêtre.
Le groupe vocal, constitué de volontaires (hommes et femmes) favorise la participation active de l’assemblée par les chants.

Vos Questions

Avant la célébration à l’église, il y a d’abord les démarches suivantes :

Dans un premier temps il faut contacter un service de Pompes Funèbres lequel prendra contact avec la paroisse du lieu de célébration pour fixer, en accord avec la famille et le célébrant des funérailles, le jour et l’heure de la sépulture.

Puis se mettre d’accord pour une rencontre de préparation avec la personne ou l’équipe paroissiale qui animera la cérémonie (prêtre ou diacre, parfois en certains lieux une personne déléguée par le curé).

Les préparations de la cérémonie funéraire peuvent se faire directement au domicile du défunt ou au presbytère. Des bénévoles laïcs, souvent présents dans les paroisses, peuvent aider la famille, la guider dans les étapes à suivre et l’accompagner tout au long des obsèques. Les équipes paroissiales aident les familles dans leurs démarches spirituelles et les éclairent sur le message de la Bible.

Au cours de la préparation, il sera question de l’itinéraire de vie du défunt, le sens que l’on désire mettre à la célébration, le choix des lectures et des chants, les intentions de prière, la participation de la famille et des amis pour les lectures à faire ou les gestes symboliques à poser.

Si le prêtre qui organise les obsèques est souvent celui de la commune de décès ou de la commune de résidence du défunt, il est tout à fait possible de faire appel à un autre prêtre, notamment si le disparu connaissait un prêtre de son vivant, il est de bon ton de faire appel à lui. La cérémonie n’en sera que plus personnalisée et deviendra unique.

Pour les chrétiens, la célébration des funérailles (qui peut prendre la forme d’une Eucharistie si cela est souhaitée par la famille du défunt, mais pas obligatoirement) permet de rendre grâce pour la vie du défunt, faire mémoire de ce que la personne a vécu ici-bas, et surtout se tourner vers l’au-delà, là où le Père attend ses enfants.

Une veillée funéraire peut être célébrée au domicile du défunt, elle a lieu peu de temps après le décès. Il s’agit d’une cérémonie traditionnelle qui devient de moins en moins courante et permet à l’entourage proche de se recueillir et de veiller le défunt avant la cérémonie des obsèques. Cette veillée est souvent organisée à l’initiative de la famille.

Trois bénédictions peuvent être données :

  • Le prêtre peut bénir le corps avant la mise en bière,
  • La famille peut bénir le corps à l’entrée du cercueil dans l’église,
  • Le corps peut également être béni une dernière fois lors de la mise en terre.

Les rites sont très présents lors des cérémonies funéraires catholiques, ils expriment des symboles forts. Le rite de la lumière est souvent le premier rite effectué lors de l’entrée du cercueil dans l’église. Deux membres de la famille allument deux cierges, que l’on place de chaque côté du cercueil, la lumière devient symbole de l’espérance chrétienne. Par ailleurs, aucune toilette rituelle n’est imposée après le décès dans la religion catholique.

La célébration se déroule ainsi :

1. accueil à l’entrée de l’église

2. Rites de la croix et/ou de la lumière

3. Lectures

4. Prière universelle, (prière eucharistique s’il y a demande de messe et présence possible d’un prêtre)

5. Prière avec le ” Notre Père “,

6. Rite du dernier adieu (encensement du corps en signe de respect, aspersion d’eau bénite pour rappeler le baptême du défunt), geste d’adieu de la part des personnes présentes à la cérémonie.

– La Croix : croix fixée sur le cercueil, croix qui ouvre la procession ou gerbe de fleurs en forme de croix, elle est avant tout le signe de l’amour de Dieu. Elle est aussi un signe d’appartenance et de reconnaissance pour la communauté chrétienne. C’est enfin un signe d’espérance, celle que la mort est un passage vers la Vie, à la suite de Jésus.

– La lumière : que ce soient les cierges, pascal ou autres, ou les lumignons, elle symbolise le fait que Jésus est vivant au-delà de la mort et la présence du Ressuscité dans le monde. Lumière dans nos vies, cette lumière du Christ ressuscité est la source de notre espérance.

– L’encens : il est un signe de respect pour le corps du défunt – rendre hommage au corps, c’est honorer la personne – et de la prière qui monte vers Dieu.

– L’eau : “L’aspersion” avec l’eau bénite rappelle l’eau du baptême. L’eau est signe de vie mais aussi de risque, de renoncement. Jésus a risqué sa vie : sa ” plongée ” dans la mort est ” passage ” vers la vie de ressuscité.

C’est pourquoi, dans la célébration, l’eau rappelle le Baptême où Dieu fait signe qu’il appelle tous les hommes à vivre éternellement.

Pendant les funérailles, les membres de la famille sont invités à participer activement à la célébration : allumer les cierges qui entourent le cercueil, parfois déposer une fleur sur le cercueil, faire les lectures, proposer des intentions de prière, donner un témoignage sur le défunt.

C’est une manière de “personnaliser” la cérémonie et de faire que celle-ci corresponde le plus possible à la personne défunte. C’est aussi l’occasion pour les proches d’exprimer quelque chose en ces circonstances où ils se sentent bien souvent démunis face à ce qui leur arrive. C’est un dernier acte d’affection ou d’amitié pour le défunt. C’est enfin une étape de deuil qui libère, car on a souvent l’impression de ne pas avoir fait tout ce qu’on pouvait pour celui qui nous a quittés.

La participation de la famille donne aussi une richesse, une “densité” à la célébration. Elle est apaisante pour tous. Elle crée un élan, une ouverture à une espérance qui est ressentie par l’assemblée, même si celle-ci est composée de bien des gens qui sont loin de l’Église.

Si la personne décédée est très proche de l’enfant, oui, bien sûr. Et si l’enfant en a manifesté le désir.

C’est une façon de participer à la tristesse de toute la famille, d’être ensemble. L’enfant peut participer à sa manière à la cérémonie : poser une fleur sur le cercueil, faire, s’il sait lire, une intention de prière.

On aura eu soin auparavant de lui expliquer ce qui va se passer, quel est le sens donné à la cérémonie.

Par contre, conduire un petit enfant à l’inhumation au cimetière est déconseillé.

La présence d’un prêtre au cours des funérailles n’est pas indispensable, tout en étant préférable

Sans systématiquement généraliser, force est pourtant de constater que, de plus en plus souvent, les obsèques religieuses sont célébrées sans prêtre. Et l’on peut imaginer que cela sera de plus en plus fréquent dans les prochaines années.

Ceci s’explique en grande partie par le fait que les prêtres sont de moins en moins nombreux et que leur charge de travail s’accroît. Ils ne peuvent donc plus assurer l’ensemble des funérailles.

Mais dans la plupart des paroisses, des laïcs sont formés et des équipes constituées pour accompagner les familles endeuillées, les écouter et préparer avec elles la célébration à l’église.

Certaines familles peuvent être surprises, voire déçue, que des funérailles soient célébrées sans prêtre. Elles désirent instamment que, pour un membre de leur famille, ce soit un prêtre. Passé ce premier instant, beaucoup découvrent dans les équipes funérailles, des chrétiens fraternels, disponibles pour les accueillir, les écouter et les accompagner, et elles leur en sont reconnaissantes.

Par ailleurs, le prêtre peut célébrer une messe à l’intention du défunt au cours d’un dimanche qui suit les obsèques.

Les obsèques religieuses s’adressent aux chrétiens baptisés. Elles ne sont pas un sacrement, mais il y a un lien très fort entre le baptême qui fait devenir chrétien, membre à part entière de l’Eglise, et les funérailles qui sont l’accompagnement par la prière publique de l’Eglise de ce frère ou de cette sœur partant vers Dieu. Beaucoup de symboles (le signe de croix, le cierge pascal ou la bénédiction du corps du défunt avec de l’eau bénite), tout au long de la cérémonie des funérailles, rappellent d’ailleurs ceux du baptême.

Une personne non-baptisée ne peut donc avoir de célébration chrétienne des funérailles, à moins que cette personne ne soit catéchumène (jeune ou adulte en chemin vers le baptême) ou qu’il s’agisse d’un enfant mort prématurément dont les parents n’auraient pas eu le temps de le faire baptisé alors qu’ils en avaient réellement exprimé l’intention.

Il est vrai que, dans cette épreuve, un moment passé dans une église, pourquoi pas à prier, rassure bien souvent les proches de la personne décédée. Mais qu’en est-il alors du respect de la volonté de cette personne si elle n’allait jamais à l’église de son vivant ? Que représentent, dans ces circonstances, ces gestes posés dans l’église et quelle valeur ont-ils réellement ?

Cela n’empêche aucunement, que l’on soit chrétien ou non, de prier pour cette personne décédée et de faire preuve de compassion envers ses proches.

Catéchisme de l’Eglise Catholique

N°1683 : L’Église qui, comme Mère, a porté sacramentellement en son sein le chrétien durant son pèlerinage terrestre, l’accompagne au terme de son cheminement pour le remettre  » entre les mains du Père « . Elle offre au Père, dans le Christ, l’enfant de sa grâce, et elle dépose en terre, dans l’espérance, le germe du corps qui ressuscitera dans la gloire (cf. 1 Co 15, 42-44)…

1684 Les funérailles chrétiennes sont une célébration liturgique de l’Eglise. Par celle-ci, le ministère de l’Église a en vue dans ce cas aussi bien d’exprimer la communion efficace avec le défunt que d’y faire participer la communauté rassemblée pour les obsèques et de lui annoncer la vie éternelle.

Le Code de droit canonique de 1983 sur les funérailles ecclésiastiques

(canons 1176 – 1185)

Can. 1176

§ 1. Les funérailles ecclésiastiques doivent être accordées aux fidèles défunts, selon le droit.

§ 2. Les funérailles ecclésiastiques, par lesquelles l’Église procure aux défunts le secours spirituel et honore leurs corps en même temps qu’elle apporte aux vivants le réconfort de l’espérance, doivent être célébrées selon les lois liturgiques.

§ 3. L’Église recommande vivement que soit conservée la pieuse coutume d’ensevelir les corps des défunts ; cependant elle n’interdit pas l’incinération, à moins que celle-ci n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne.

Contact

Chantal COSSOU
Tél. : 0696 28 55 94

Prières

le groupe de prière Notre Dame de la Consolation et de la Miséricorde se réunit tous les derniers dimanches de chaque mois à 16h à la salle paroissiale, afin de prier pour les défunts du mois et pour toutes les âmes du purgatoire.
Tous ceux qui le désirent peuvent y participer.